Tondeuse-robot Gardena

Retour d’expérience sur ma tondeuse-robot Gardena

L’idée d’avoir un beau jardin bien entretenu m’a toujours plu. Je visualisais un havre de verdure et de paix où se ressourcer, des jeux avec les enfants, des garden parties endiablées et des barbecues d’anthologie. Le rêve, quoi ! Mais depuis que je possède vraiment un jardin, j’ai été quelque peu rattrapé par la réalité : les haies à tailler, les mauvaises herbes… et la fastidieuse corvée de la tonte.

Même si ma pelouse ne fait “que” 800 m2 divisés en deux parcelles, sortir ma vieille et lourde Iseki de son abri n’a jamais été une partie de plaisir. J’ai donc, après mûre réflexion, investi dans un robot-tondeuse, une Gardena… Elle va bientôt terminer sa deuxième saison. Bilan.

Un démarrage légèrement fastidieux

Pour bien comprendre le fonctionnement de la bête mais aussi pour pouvoir agir en cas de problème, j’ai choisi de m’occuper personnellement de l’installation. Oh, ce n’est vraiment pas compliqué même si ça demande deux ou trois bonnes heures. Il y a deux câbles à tirer. Le premier délimite le périmètre du terrain. tandis que le deuxième sert de guide au robot et lui indique le chemin vers la base de rechargement.

La manœuvre consiste à enfuir les câbles au maillet à l’aide des cavaliers fournis. Je n’ai pas énormément d’obstacles sur mon terrain : si j’ai pris soin de borner les arbres, je n’ai par contre rien prévu pour le portique des enfants. La tondeuse-robot va doucement le percuter avant de reprendre un autre chemin.

Le premier démarrage s’est déroulé normalement mais après quelques heures, j’ai retrouvé ma Gardena à l’arrêt près du bord de la pelouse. Elle avait sectionné le câble périphérique ! Cette mésaventure s’est reproduite plusieurs fois. Erreur de débutant, j’avais tout simplement mal enfui les câbles.

Câble périphérique
Par endroit, on peut encore apercevoir le câble périphérique…

Et puis… Le bonheur !

Passées les petites maladies de jeunesse, mon robot a fonctionné sans faille sous le soleil comme sous la pluie sans que je ne doive jamais vraiment m’en soucier. Après des années de mauvais soins, ma pelouse reprend des couleurs. La tonte permanente possède de nombreuses vertus : elle empêche les mauvaises herbes de proliférer tout en densifiant le gazon grâce au mulching, l’herbe broyée servant d’engrais naturel. Moi j’apprécie beaucoup de ne plus devoir évacuer l’herbe tondue.

Tondeuse-robot Gardena

Mais finalement, le plus remarquable, c’est que tout cela se fait dans le silence le plus absolu. Quel bonheur ! Par contre, curieusement, je suis beaucoup moins tolérant envers les nuisances sonores produites par mes voisins. Je suis impatient qu’ils succombent, eux aussi, aux charmes des tondeuses-robots.

Quelques points à considérer quand même :

  • Le gros problème avec les robots Gardena et Husqvarna, c’est qu’ils ne gèrent pas les bordures contrairement à d’autres machines. Donc, à un moment ou un autre, vous allez devoir sortir le coupe-bordure.
  • Les robots-tondeuses demandent très peu d’attention mais n’apprécient guère les branches qui pourraient envahir votre jardin. Si vous avez des espaces arborés, c’est un point à surveiller.
  • La batterie des robots-tondeuses n’est pas éternelle. Elle va tenir 3-4 saisons en fonction de votre utilisation. J’ai aussi choisi Gardena car sa batterie est remplaçable très facilement. J’espère ainsi ne jamais devoir faire appel à un revendeur pour l’entretien.
Mon jardin au meilleur de sa forme !
Mon jardin au meilleur de sa forme !

Quel modèle acheter ?

Je ne vais pas vous conseiller un modèle plutôt qu’un autre car je ne connais pas assez le marché ! Mais si j’étais vous, je me concentrerais sur l’essentiel, la fiabilité. Oubliez les gadgets, les applis, les GPS, etc. Ce qui compte, c’est la fiabilité de la machine et ça vous ne pourrez pas la connaître en parcourant les fiches techniques. Allez plutôt faire un tour sur les forums spécialisés et vous verrez rapidement quelles marques se distinguent en bien ou en mal.

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